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Le répertoire d’iconographie chrétienne de l’Occident de Louise Lefrançois-Pillion

Autrice d’une thèse de l’École du Louvre, historienne de l’art reconnue et enseignante « pour les jeunes filles », Louise Lefrançois-Pillion fut l’une des lectrices les plus assidues de la Bibliothèque d’art et d’archéologie. Par ailleurs, employée par Jacques Doucet, elle s’attacha à la production d’instruments de recherche en réalisant notamment un « répertoire analytique et iconographique des travaux sur l’Histoire de l’art du Moyen Âge occidental ».

Le 11 mai 2022, une séance du séminaire « Un laboratoire pour l’histoire de l’art : la Bibliothèque d’art et d’archéologie de Jacques Doucet » a été spécifiquement consacrée à la figure de cette historienne de l’art. Les captations de cette manifestation peuvent être visionnées sur la chaîne YouTube de l’INHA :

Vous pouvez également retrouver sur ce carnet de recherche des articles issus de plusieurs communications de la séance :

• En premier lieu, Claire Dupin de Beyssat propose de « Retrouver Louise Lefrançois-Pillion ». Grâce à quelques sources d’archives mais surtout au dépouillement de la presse, elle fait ainsi ressortir les grandes lignes du parcours de cette historienne qui, en dépit de l’importance de ses publications, reste aujourd’hui trop méconnue.

• Mathieu Beaud revient ensuite en détail sur le Répertoire des Travaux concernant l’Iconographie chrétienne de l’Occident réalisé par Louise Pillion à la Bibliothèque d’art et d’archéologie. Présentant les conditions de son élaboration et son organisation interne, il replace également ce projet dans le contexte de l’essor des études sur les arts chrétiens anciens à cette période. Le Répertoire apparaît ainsi comme une entreprise pionnière, véritable « prototype de système d’indexation iconographique ».

• Enfin, Lucie Prohin propose de réfléchir au statut de collaboratrice de Louise Lefrançois-Pillion à la Bibliothèque Doucet. L’étude de son cas permet de jeter quelques éclairages sur l’emploi des moyens humains à la Bibliothèque d’art et d’archéologie, et d’interroger notamment la place des femmes dans cette institution.

Bonne lecture !