Étudier l’histoire de Paris à la Bibliothèque d’art et d’archéologie autour de 1900 : pratiques topographiques et enjeux méthodologiques

Le lecteur du début du XXe siècle intéressé par la topographie parisienne pouvait trouver à la Bibliothèque d’art et d’archéologie une grande variété de documents et d’ouvrages à ce sujet. Les publications, également disponibles dans d’autres bibliothèques — dont la Bibliothèque historique de la Ville de Paris — étaient pour la plupart des incontournables de l’histoire de Paris.

Leurs auteurs, à l’image de l’historien-archéologue Edgar Mareuse (1848-1926), collectionneur de plans, et d’Alfred Franklin (1830-1917), employé de la bibliothèque Mazarine, étaient en 1910 considérés comme « écrivains spécialistes d’une érudition proclamée » de la topographie¹. Les écrits de ces deux auteurs figuraient donc dans la liste des acquisitions de novembre 1910 de la Bibliothèque d’art et d’archéologie.

L’étude de ces livres permet d’apporter quelques éclairages quant à la manière dont travaillaient les chercheurs des années 1900. On peut ainsi se demander quels titres apparaissaient comme incontournables, et quels étaient les absents ? Dans quelle mesure la composition de ce fonds pouvait-elle orienter l’intérêt des chercheurs et donc influencer leurs travaux et leurs méthodes d’analyses ?

Afin d’avancer quelques hypothèses, nous nous sommes appuyées sur le « premier registre inventaire des acquisitions pour l’année 1910-1911 », et sur le fichier retranscrit des lecteurs de la Bibliothèque d’art et d’archéologie.

La recherche topographique au début du XX^e siècle

Selon la méthode de recherche privilégiée, il était possible d’entrer dans ce fonds topographique de diverses manières : par les plans, par la rue, par les monuments, par thème (fontaines, enseignes, jardins, églises, etc.) ou par quartier. Un croisement entre ces approches historiques complémentaires devait permettre aux lecteurs d’appréhender la ville dans sa complexité, s’ils le souhaitaient.

Ceux qui voulaient porter un regard étendu sur l’évolution de la topographie parisienne depuis l’Antiquité à leurs jours pouvaient consulter, dans un premier temps, les trois éditions du Dictionnaire topographique, de La Tynna (1764-1818)². Une première approche qu’il était possible d’affiner grâce à deux autres publications essentielles à la connaissance du tissu urbain parisien : la Nomenclature des rues de Paris (1860) des frères Félix (1815-1894) et Louis Lazare (1811-1880) et leur célèbre Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris (1855)³. Ces deux frères, qui avaient été employés à la préfecture de la Seine, étaient des spécialistes de l’histoire de Paris et des questions municipales. Ils avaient notamment créé La Revue municipale où ils faisaient état des différents travaux parisiens, entre la II^e République et le Second Empire. Le Dictionnaire administratif et historique constitue aujourd’hui encore une source primaire utile aux chercheurs souhaitant retracer l’historique des percements et de la trame viaire parisienne, alors même que certaines rues disparaissaient au moment de sa rédaction.

Suivant la période étudiée et dans une démarche plus ciblée, les lecteurs pouvaient également trouver des ouvrages consacrés aux plans publiés sous l’Ancien Régime, à l’exemple des études et notices sur les plans de 1540, de Gomboust, et du plan monumental du Paris du XVII^e siècle⁴. Ils pouvaient ensuite approfondir leur étude grâce à des ouvrages plus spécifiques, notamment des monographies de monuments historiques, civils ou religieux : tels que l’Histoire du Pont-Neuf publié par Fournier en 1862, les Recherches historiques sur le collège des Quatre Nations de Franklin édité la même année, ou encore l’ouvrage consacré à l’église Saint-Pierre de Montmartre⁵.

Ces bâtiments, étudiés individuellement, pouvaient être replacés dans leurs quartiers en consultant des publications dédiées à ces découpages administratifs présentes dans le fonds. Celles-ci ne concernent pas uniquement les quartiers historiques de Paris, puisque les notices sur l’île de la Cité ou l’île Saint Louis côtoyaient deux études consacrées à l’histoire du XVI^e arrondissement⁶. Ce choix n’était pas anodin, dans la mesure où les salles de lecture de la Bibliothèque d’art et d’archéologie se trouvaient alors dans l’hôtel de Jacques Doucet (1853-1929), rue Spontini, située dans le même arrondissement. Si les ouvrages acquis semblent en majorité publiés par des auteurs actifs au XIX^e siècle, ceux ayant pour sujet le Paris contemporain paraissent peu présents dans les collections. Citons néanmoins l’acquisition, en 1910, du Compte rendu officiel des fêtes et congrès de la très récente Exposition universelle de 1900⁷.

Il était également possible de consulter les nombreux guides et descriptions de Paris ainsi que quelques recueils d’architecture. On pouvait trouver notamment des Guide du voyageur (1827, 1836), ou la réédition en 1818 des Description de Paris de Legrand et Landon⁸. Les deux volumes de ce dernier sont divisés en quatre parties : les églises, auxquelles succèdent les palais, puis les édifices d’utilité publique, et enfin les maisons particulières. Si cette publication semble appartenir, de prime abord, à la catégorie des livres illustrés et ouvrages descriptifs, il s’agit en réalité davantage d’un livre d’architecture. Mêlant édifices anciens et modernes, les bâtiments y sont commentés par les auteurs sous le prisme de l’actualité des transformations et des reconstructions. Ces ouvrages, parfois illustrés de gravures, offrent au lecteur un panorama architectural du paysage parisien du début du XIX^e siècle, dont les bâtiments, certes classés par types, sont néanmoins localisés. La réédition du recueil de Jean Charles Krafft sur les Portes cochères et portes d’entrée de Paris, associant également gravures et commentaires, est entrée au même moment dans les collections, en 1910⁹.

Les historiens des années 1900 semblaient avertis de la nécessité de questionner les sources et de multiplier leurs documentations pour réaliser leurs études. Dans l’introduction de son livre sur le Vieux Paris de 1910, Edmond Beaurepaire mettait le lecteur en garde contre « ceux qui se sont d’abord avisés d’écrire sur les origines d’une ville », car « ils acceptèrent et répétèrent tout sans nul esprit d’examen ni de critiques : légendes et récit, éloges et descriptions. Les curiosités, encore mal éveillées, se contentèrent de ces fantaisies, mais s’affinant avec le temps, elles réclamèrent bientôt des données moins vagues, des informations plus précises ; alors il fallut entrer dans les détails et regarder les choses de plus près avant que d’en parler »¹⁰.

De la même manière, vers 1905, Marcel Poëte, dans son Bulletin de la bibliothèque et des travaux historiques, insistait sur l’intérêt d’étendre les collections vers une histoire sociale, culturelle et économique de Paris. L’acquisition de ce qu’il nommait les « pièces de la rue et imprimés volants », qui concernent « la vie extérieure et courante de Paris » — soit les prospectus, réclame, affiches, cartes d’invitation, catalogues de vente ou menus de restaurant — serait bénéfique pour les « chercheurs de l’avenir »¹¹. Méthodes de recherches et acquisitions s’alimentaient alors respectivement, au regard de l’enrichissement des collections, par les estampes, photographies, notices, recueils, plans et documents très divers, porteurs d’informations variées sur les métiers, les activités, les mœurs, l’architecture, et donc la ville.

À une période marquée par la disparition du « vieux Paris », les ouvrages contemporains des travaux haussmanniens, tels que Histoire des environs de Paris et Le nouveau Paris : histoire de ses 20 arrondissements, occupent également une place importante dans les acquisitions de la Bibliothèque d’art et d’archéologie¹². Ils sont illustrés de cartes topographiques et de gravures de Gustave Doré, représentant, dans des plans serrés, des évènements et des scènes de la vie quotidienne plutôt que des vues urbaines. Dans ce type de publication, les représentations du vieux Paris, souvent à connotation pittoresque, n’avaient pas toujours vocation à représenter la réalité, et étaient parfois plus proches du registre de l’histoire de l’art que de celui de l’histoire urbaine. Tout comme les recueils d’architecture ou les albums de vues du début du XIX^e siècle, ces ouvrages nécessitaient d’être appréhendés avec un regard critique par le lecteur. S’ils documentent l’existant, les édifices y sont généralement partiellement reproduits, schématisés, et sortis de leur contexte urbain. La topographie des rues de Paris répondait alors davantage à des tendances stylistiques propres aux artistes qui composaient ces séries. Ces publications forment toutefois un ensemble d’études sur le Paris disparu, auquel s’agrègent des ouvrages portant sur les découvertes archéologiques parisiennes¹³.

Enfin, on trouvait dans les collections des informations sur les enseignes parisiennes. Le sujet des enseignes est important puisqu’elles ont pu influencer la nomenclature de certaines rues, mais aussi parce qu’elles composaient des points de repère dans la ville, grâce à leur pouvoir d’attraction visuelle. Hormis quelques croquis de Marliave, s’y trouvait le Concours d’enseignes de la ville de Paris en 1902, figurant plusieurs projets, potentiellement non réalisés¹⁴.

L’ensemble de ces acquisitions témoignent donc d’une volonté, de la part de la Bibliothèque d’art et d’archéologie, de posséder des ouvrages complémentaires sur une période très large, afin d’intéresser l’ensemble des lecteurs, spécialistes ou non du sujet. Si ce type de croisement entre des documents iconographiques hétérogènes, textuels et cartographiques, devait être moins évident avant l’ère du numérique, il l’est davantage pour le chercheur d’aujourd’hui qui s’attache à re-situer et restituer l’espace public disparu¹⁵.

Les lecteurs de la Bibliothèque d’art et d’archéologie : itinéraire de chercheurs

L’étude de la constitution du fonds topographique de la Bibliothèque d’art et d’archéologie nous a également conduites à nous intéresser aux lecteurs de ses ouvrages : à qui s’adressaient-ils et qui pouvaient les consulter ? Pour répondre à ces questions, nous avons regardé la liste des lecteurs de la bibliothèque, retranscrit dans un fichier. Quelques-uns, qui forment un « exemple type » du lecteur d’ouvrages topographique, ont retenu notre attention. Nous les avons choisis suivant leur assiduité, leurs fonctions (historiens, architectes) et selon la nature de leurs propres publications, que l’on peut supposer inspirées de ces lectures.

Le premier lecteur, Léandre Vaillat (1876-1958), homme de lettres et correspondant au journal Le Temps, consacra une partie de ses publications à l’urbanisme de Paris. Il fut notamment l’auteur d’un petit livre sur Paris, qui a remporté un grand succès, selon L’homme libre du 22 août 1925, et édita également, en 1925, un recueil consacré à l’urbanisme de Paris. Il fut un lecteur plutôt assidu de la bibliothèque : entre 1911 et 1914, il s’y rendit dix fois par an.

Deux autres lecteurs ont attiré notre attention : dénommés dans le fichier « E. Clouzot » et « H. Clouzot », nous avons tout lieu de penser qu’il s’agit ici des frères Étienne Clouzot  et Henri Clouzot. Le premier est venu six fois en 1911, huit fois en 1912, puis une fois en 1914. Archiviste-paléographe, Étienne Clouzot fut nommé, à sa sortie de l’école des Chartes, bibliothécaire à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (alors située rue de Sévigné). Il collabora activement aux recherches d’histoire urbaine et participa, avec Marcel Poëte, à la publication du répertoire des sources manuscrites de l’histoire de Paris. Il est également l’auteur d’articles intitulés « Anciennes forêts et le problème de la formation des villes » (1908), et Les inondations de Paris du VI^e au XX^e siècle, une enquête séismologique au XVIII^e siècle (1914). Si son frère, Henri Clouzot, n’est venu qu’une seule fois, il est connu pour avoir entretenu une correspondance avec le conservateur de la bibliothèque, René-Jean.

Enfin, nous devons souligner la présence d’un lecteur nommé « Hautecœur », qui fréquenta la bibliothèque cinq fois en 1911, six fois en 1912, et quatre fois en 1914. Alors qu’aucun prénom n’a été indiqué pour cette fiche lecteur, nous pensons très certainement qu’il s’agit ici de l’historien de l’art Louis Hautecœur (1884-1973), qui venait alors de rentrer, en 1910, en France, après son séjour à l’École française de Rome¹⁶.

Quelques architectes ont également été lecteurs, sur la période qui nous intéresse. Ainsi, un architecte nommé André, s’est rendu à la bibliothèque huit fois en 1911, et un fois en 1912. Un second architecte, Lucien Tropey-Bailly (1846-1920) fut un lecteur très assidu. Venu quatre-vingt-neuf fois en 1912, quarante-neuf fois en 1913, et quatre fois en 1914, il fait partie des lecteurs les plus fidèles. Élève de son oncle Antoine Bailly (1810-1892) et d’Émile Vaudremer (1829-1914), il fut nommé, en 1900, architecte de la Ville de Paris. Enfin, un dernier lecteur architecte s’ajoute à la liste : il s’agit d’Ernest Herscher (1870-1939). Il fréquenta la bibliothèque à quatre reprises, en 1911, l’année même de la publication de son ouvrage Souvenir du Paris d’hier : 25 eaux-fortes originales avec notices explicatives de E. Herscher¹⁷. Il dut très certainement y trouver des sources précieuses dans les documents consacrés au vieux Paris.

On comprend ici qu’un travail de recherche sur les usagers, qui consisterait à étudier le contenu des livres ou articles publiés par certains lecteurs après leurs venues à la bibliothèque présente quelques limites. On ne connaît généralement pas la liste de tous les ouvrages qu’ils ont consultés — hormis quelques notes de bas de page faisant état de sources d’archives, parfois non localisées, ou de références bibliographiques d’ouvrages qu’ils pouvaient très bien posséder eux-mêmes ou avoir consultés dans d’autres bibliothèques. Connaître précisément l’usage, par les lecteurs, des sources conservées à la Bibliothèque d’art et d’archéologie demeure hypothétique.

En revanche, d’un point de vue individuel, une analyse des papiers privés de certains auteurs, qui ont été conservés, permet une meilleure compréhension de l’utilisation des fonds. La Bibliothèque historique de la ville de Paris (BHVP) possède par exemple les papiers de Jean Stern (1875-1962). Banquier et homme de lettres, on lui doit notamment un ouvrage richement documenté, en deux volumes, sur l’architecte parisien François Joseph Bélanger, actif à la fin du XVIII^e siècle¹⁸. À travers ses papiers, plus d’un millier de feuillets témoignent des recherches qu’il a menées sur cet architecte, sa vie et sa production¹⁹. Un rapprochement entre ces prises de note et le livre permet de connaître avec précision sa méthode de recherche, entre histoire de l’urbanisme, de l’architecture et histoire sociale²⁰. Toute étude portant sur un architecte ayant laissé un important corpus de bâtiments nécessite une première approche topographique. Pour cela, Stern réalisa des croquis des plans de parcelles des maisons de Bélanger, construites, disparues, ou projetées, dont il a pu trouver la trace dans les fonds du département des Estampes de la Bibliothèque nationale de France (BnF)²¹. Il les recoupa avec les actes de vente et les saisies qu’il a pu consulter aux Archives nationales, et s’intéressa également aux coupures de presse et illustrations de journaux. Ces documents sont complétés par les planches gravées des mêmes maisons publiées dans le premier recueil de Jean Charles Krafft et Nicolas Ransonnette²². Une analyse de ses feuillets manuscrits permet d’affirmer qu’au début du XX^e siècle, un chercheur pouvait, s’il le désirait, avoir à sa disposition une quantité de sources suffisante à la réalisation d’études historiques scientifiques.

De la même façon, les papiers de Paul Jarry (1879-1948) nous éclairent sur la manière dont il orientait sa recherche²³. Membre de la Commission du Vieux-Paris, il est le co-auteur d’une série d’ouvrages sur les vieux hôtels de Paris, ordonnée par quartier puis par bâtiments, publiée dès 1910²⁴. Parmi un très grand nombre de textes manuscrits et dactylographiés, se trouvent ses travaux préparatoires à la publication de cette série. Confronter sa méthode d’investigation topographique avec le résultat publié permettrait d’approfondir nos connaissances sur l’histoire de la discipline, et mieux comprendre comment l’utilisation et la composition des fonds avaient pu orienter le propos de ces auteurs du siècle passé.

Charlotte Duvette et Elsa Jamet

1. Edmond Beaurepaire, Vieux Paris, Vieux plans, Paris, A. Taride, 1910. [↩]
2. J. de La Tynna, Dictionnaire topographique, historique et étymologique des rues de Paris, Paris, 1812 (1^re éd.), 1816 (2^e) et 1817 (3^e). Ces trois exemplaires ont été acquis le 16 novembre 1910. [↩]
3. Félix et Louis Lazare, Nomenclature des rues, boulevards, quais, impasses, passages, monuments de la ville de Paris, Paris, 1860 ; Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris, Paris, 2^e éd., 1855 ; achetés le 16 novembre 1910. [↩]
4. Alfred Franklin, Étude sur le plan de 1540, Paris, Auguste Aubry, 1859, et Antoine Le Roux de Lincy, Notice sur le plan de Gomboust, Paris, 1858. Le Paris du XVII^e siècle, plan monumental, s.d. Ces trois documents ont été acquis le 16 novembre 1910. [↩]
5. Edouard Fournier, Histoire du Pont-Neuf, Paris, P. Dentu, 1862 ; Alfred Franklin, Recherches historiques sur le collège des Quatre Nations, Paris, Auguste Aubry, 1862 ; Eugène Millet, Église Saint-Pierre de Montmartre, Paris, 1877. Tous ces ouvrages ont également été achetés le 16 novembre 1910. [↩]
6. Adolphe Berty, Les trois îlots de la Cité, Paris, Didier et C^ie, 1860 ;Jean-Baptiste-Etienne Pascal, Notice sur l’île Saint-Louis, Paris, Lagny frères, 1841; Auguste Doniol, Histoire du XVI^e arrondissement, Paris, Hachette et C^ie, 1902 et J. Laffitte, Un coin de Paris. Le XVI^e arrondissement, Paris, Hachette et C^ie, 1898. Tous ces ouvrages ont été achetés le 16 novembre 1910. [↩]
7. Conseil municipal de la ville de Paris, Compte rendu officiel des fêtes et congrès de l’Exposition universelle de 1900, Paris, 1902, acheté le 16 juillet 1910. [↩]
8. Richard et E.M. de Saint-Hilaire, Guide du voyageur et du promeneur aux environs de Paris, Paris, Audin, 1827 et 1836 (1^re et 2^e éd.) ; J. G. Legrand et C. P. Landon, Description de Paris et de ses édifices, Paris, 1818 (2^e éd.) ; achetés le 16 novembre 1910. [↩]
9. Jean Charles Krafft, Portes cochères, portes d’entrée, croisées, balcons, entablements et détails de menuiserie et de serrurerie des édifices les plus remarquables de Paris, Paris, J. L. Scherff, 1810, acheté le 6 juillet 1910. [↩]
10. Edmond Beaurepaire, Vieux Paris, Vieux plans, Paris, A. Taride, 1910, acheté le 16 novembre 1910. [↩]
11. Marcel Poëte, Bulletin de la Bibliothèque et des travaux historiques, n° 1, année 1906, imprimerie nationale, p. XV. [↩]
12. Émile de Labédollière, Histoire des environs de Paris, Paris, G. Barba, [1861], et Le nouveau Paris, histoire de ses 20 arrondissements, Paris, Gustave Barba, 1860 ; acquis le 16 novembre 1910. [↩]
13. ecloux et Doury, Histoire archéologique, descriptive et graphique de la Sainte-Chapelle du Palais, Paris, Félix Malteste et C^ie, 1857, acquis le 6 juillet 1910. M. F. de Guilhermy, Itinéraire archéologique de Paris, Paris, Bance, 1855 ; Eugène Toulouze, Mes fouilles dans le sol de Paris, Paris, Paul Michel, 1888 et Jules Quicherat, Mélange d’archéologie et d’histoire, Paris, Alphonse Picard, 1885 ; achetés le 16 novembre 1910. [↩]
14. Concours d’enseignes de la ville de Paris, 1902 : Reproduction des œuvres récompensées, Dourdan, E. Thézard, 1902. [↩]
15. Citons à ce sujet le programme de recherche Richelieu. Histoire du quartier, dont l’objectif consiste à retracer l’histoire urbaine, architecturale, sociale, économique et culturelle d’un quartier central de Paris sur le long XIX^e siècle, avec une approche principalement iconographique et cartographique (INHA, Enc, DFK, BnF, Centre André Chastel, EPFL). [↩]
16. Louis Hautecœur, Histoire de l’Architecture classique en France, sept tomes en neuf volumes, Paris, A. Picard, 1943-1957. Notons qu’il est également l’auteur de « La Méthode en histoire de l’art », publié dans la Revue de synthèse historique, T.XXX-2 et 3 (n^o 89-90), Paris, Librairie L. Cerf, avril-juin 1920. [↩]
17. Souvenirs du Paris d’hier : 25 eaux-fortes originales avec notices explicatives de E. Herscher ; préface de J. Guiffre…, Paris, Société de Propagation des Livres d’Art, 1911. [↩]
18. Jean Stern, À l’ombre de Sophie Arnould : François-Joseph Belanger, architecte des Menus Plaisirs, premier architecte du comte d’Artois, t. 1 et 2, Paris, Plon, 1930. Un catalogue récemment publié a permis d’actualiser les recherches au sujet de cet architecte : Claire Ollagnier et Alexia Lebeurre (dir.), François-Joseph Bélanger, artiste architecte (1744-1818), Paris, Picard, 2021. [↩]
19. Bélanger : recherches, notes, 429 feuillets, MS-2827 ; Bélanger : recherches (suite), 370 feuillets, MS-2828 ; Bélanger sous la Révolution, 293 feuillets, 8-MS-2829 ; Bélanger, après la Révolution, 314 feuillets, MS-2830, etc., BHVP. [↩]
20. Certaines feuilles sont datées, on y trouve la mention « carnet, mars 1903 », MS-2827, BHVP. [↩]
21. Il consulta notamment les recueils du fonds topographique relatifs aux rues où ont été construits les édifices attribués à Bélanger, série VA, du département des Estampes et de la photographie de la BnF.  [↩]
22. Jean Charles Krafft et Nicolas Ransonnette, Plans, coupes, élévations des plus belles maisons et des hôtels construits à Paris et dans les environs, Paris, l’auteur, 1801-1802. [↩]
23. Paul Jarry. Dossiers sur Paris (quartiers, hôtels, personnages, etc.), dans l’ordre topographique, 30 volumes, Textes manuscrits, dactylographiés et épreuves corrigées d’articles, de conférences, d’ouvrages ; préparation des albums de la collection Les vieux hôtels de Paris, éd. F. Contet, 17^e et 19^e à 21^e séries (1926-1937) ; notes de travail, références, correspondance, photographies, etc., BHVP. [↩]
24. Citons par exemple : Paul Jarry, Jules-Félix Vacquier, et autres, Les vieux hôtels de Paris : Le Faubourg Saint-Germain. 1 : décorations extérieures et intérieures : notices historiques et descriptives, Paris, F. Contet, 1910 ; Les vieux hôtels de Paris : Le Temple et le Marais. 1 : décorations extérieures et intérieures : notices historiques et descriptives, 5^e éd., Paris, F. Contet, 1920 ; Paul Jarry, La Guirlande de Paris ou Maisons de plaisance des environs, au XVII^e et au XVIII^e siècle... : notes et relations d’un voyage autour de la capitale à quatre lieues à la ronde, Paris, F. Contet, 1928-1931. [↩]

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